10 avril 2025
Alors que règne la cacophonie et qu’on se demande où va l’humanité, nous vous proposons de vous réfugier dans votre arrière-cour : jardins, terrasses et balcons sont autant de petites oasis où l’on peut retrouver un peu de repos, de sens et d’inspiration. Retrouvez à travers 10 articles à (re)lire des idées pour créer chez soi un jardin écologique et se connecter à l’essentiel : le vivant qui nous entoure.
1. Arrêter de passer la tondeuse : chiche ?
Vous aviez été très nombreux à relayer l’appel du paysagiste Éric Lenoir à remiser la tondeuse au garage. Était-ce du à l’ambiance si particulière du premier confinement, à cette envie soudaine de savourer un silence aussi inhabituel que jubilatoire… Même 20Minutes, l’un des premiers sites d’actualité en France, s’en était fait l’écho. Nous vous repartageons ce témoignage qui 5 ans après, reste plus que jamais d’actualité. Car si tous les détenteurs de jardins privés en France – environ 15 millions – s’inspiraient de la vision du concepteur du Jardin Punk, la vie foisonnerait partout et on aurait solutionné en partie l’effondrement de la biodiversité. Sans rien perdre en beauté. Ce serait même tout l’inverse. Mais cela s’apprend ! Ça commence ici 👉 Lire l’article

2. Pourquoi il ne faut pas (systématiquement) élaguer les arbres
En ville comme dans les jardins, les arbres sont encore trop souvent élagués, pour ne pas dire ratiboisés juste pour “faire propre”. Sans que cela soit justifié par un quelconque besoin, en dehors d’une démarche esthétique qui peut questionner. Si vous vous apprêtez vous aussi à dégainer la tronçonneuse, prenez d’abord un instant pour lire cette interview éclairante de Vincent Jeanne, président de la Société Française d’Arboriculture, association regroupant 450 professionnels spécialisés dans la gestion des patrimoines arborés. 👉 Lire l’article

3. S’émerveiller du vivant
« Je dois vous avouer que je consacre désormais mon énergie à mon écriture, à mon jardin et à ma famille… (…) je suis passé dans mon arrière-boutique. » Voilà l’aveu d’un célèbre écrivain recueilli récemment par Le Terrien. Dans les temps troublés que nous traversons, on a envie de vous dire la même chose : prenez le temps de vous retirer dans votre arrière boutique si vous avez la chance d’avoir un petit bout de jardin. Même sur une terrasse ou un balcon on peut se ressourcer en observant la nature.
Pour puiser un peu d’aspiration avant de vous lancer dans votre session de jardinage écologique, relisez cette interview de Béatrice et Gilbert Cochet, auteurs de l’Europe réensauvagée 👉 Lire l’article

4. Suivre un stage en permaculture
« Si ma première approche de la permaculture s’est faite avec le potager, j’ai vite compris que cela allait bien au-delà. En effet, la permaculture est une éthique qui implique de prendre soin des hommes et de la terre, produire et partager équitablement les ressources. Cela signifie s’intéresser à l’(éco)habitat, à l’eau, à la terre, aux plantes, à l’énergie, à la gestion des déchets, aux hommes… mais surtout à la relation entre tous ces éléments. C’est ce qu’a théorisé Bill Mollison, considéré comme le père fondateur de la permaculture, lorsqu’il a donné son premier cours de design en permaculture en 1981, repris depuis dans tous les stages estampillés “permaculture et design” comme celui que j’ai suivi. »
Une citadine nous raconte son premier stage immersif en permaculture. 👉 Lire l’article

5. Préserver le sol… et le comprendre
« Cul terreux, s’enterrer quelque part… Une des raisons pour lesquelles on parle souvent du sol de façon négative est peut-être qu’on y met nos déchets et nos cadavres, mais il faut changer cela car comme j’ai voulu le résumer dans mon livre, le sol est quelque chose qui pèse démesurément sur ce qui nous entoure, ce n’est rien de moins que le monde tel que nous le connaissons. Donc non, ça n’est pas sale. D’ailleurs si vous mourriez de faim je vous conseillerais de manger le sol plutôt que la première plante venue ! »
Dans cet entretien, Marc-André Selosse nous invite à prendre soin de ce qui pourrait sauver l’humanité des crises écologiques 👉 Lire l’article

6. S’immerger dans un joli (petit) jardin urbain
Les habitués s’y recueillent volontiers en début de matinée, quand le silence et la fraîcheur enveloppent ce petit Eden logé dans une enclave du Jardin des Plantes à Paris. Si on vous y emmenait les yeux bandés, vous ne croiriez pas que cet écrin de nature sauvage se situe à quelques pas de la gare d’Austerlitz et des quais congestionnés. 👉 Lire l’article

7. Comprendre la philosophie derrière les mini-forêts urbaines
C’est un fait, les forêts sont nos alliées face au changement climatique. Captation et stockage du carbone, régulation du climat, renouvellement des ressources hydriques, réserve de biodiversité… Les fonctions qu’elles jouent sont multiples, complexes et vitales pour l’ensemble des écosystèmes dont nous dépendons. Sans forêts et sans océans préservés – véritables organes vitaux de la biosphère – pas de vie telle que nous la connaissons.
À Paris, elles poussent même en bordure du périphérique. 👉 Lire l’article

8. Créer un mini-potager… sur 15 m2 !
À 7 ans, Arthur découvre le jardinage aux côtés d’Alphonse, son voisin de 78 ans. Une passion est née — et elle ne cessera plus de grandir. L’histoire de ce jeune belge pourrait inspirer un joli film. Et vous donner quelques idées pour votre jardin. 👉 Lire l’article

9. L’art de cultiver avec les arbres : voyage initiatique en agroforesterie
Lucie Maurel est étudiante ingénieure agronome à Montpellier SupAgro, elle nous explique en quoi consiste l’agroforesterie, cette technique agricole millénaire qui consiste à associer les arbres et les cultures. La jeune femme a parcouru l’Amérique latine à la découverte de l’agriculture traditionnelle chez les peuples autochtones, elle réside actuellement chez Steven Werner, « expérimentateur » agricole en agroforesterie dans le Tarn. 👉 Lire l’article

10. Créer une mini-ferme à la maison
Vous pouvez créer dans un coin de votre jardin une mini-ferme qui restitue un peu de cette ambiance inspirante et apaisante, un petit espace qui conjugue préservation du vivant et autoproduction. Car la bonne nouvelle, c’est que tout ce qui est décrit ici nécessite peu d’espace. 100 mètres carrés tout au plus. Un rêve accessible pour quiconque possède un jardin. Puisez un peu d’inspiration dans cet article et sa galerie de photos. Et lancez-vous ! 👉 Lire l’article












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